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Histoire & Patrimoine

12.10.2018

Baalbek, un site exceptionnel entre temples, ruines et propylées

Souvenir de l’époque gréco-romaine, Baalbek est une ville antique située au nord de la plaine de la Bekaa au Liban. Ici, les temples prennent des dimensions grandioses et témoignent de la richesse de la Rome impériale. Un site archéologique époustouflant et bien conservé, à 85 km de Beyrouth, que l’on peut explorer à pied en deux heures environ.

Si au fil des siècles, le site a connu des vols, des tremblements de terre et différentes guerres, Baalbek a su retrouver ses formes d’origine grâce au travail d’archéologues allemands, français et libanais effectué au cours des cent dernières années. Une restauration colossale qui permet aux visiteurs de voyager dans le temps.

Des propylées presque intacts

Les propylées sont un vestibule à colonnes formant l’entrée aux sanctuaires. Un escalier monumental bâti par les archéologues allemands entre 1900 et 1904 permet aujourd’hui d’accéder aux propylées de Baalbek. Ceux-ci sont constitués de 12 colonnes de granit et de bancs de pierres blanches. Autrefois, trois portes s’érigeaient au niveau du portique. Une porte principale consacrée à l’entrée du clergé et deux portes latérales dédiées à l’accès du peuple.

Les propylées conduisent à la cour Hexagonale. Cet espace à la forme d’étoile orientale, construit au IIIème siècle après J.C. était destinée au recueillement des fidèles. Elle était autrefois entourée de portiques et comportait des exèdres (salles de conversation semi-circulaire) richement décorés.  Mais la Cour Hexagonale était aussi un espace d’attente avant d’accéder à la Grande Cour. Celle-ci, réservée aux rites de purification et aux sacrifices, comportait deux bassins pour les ablutions et deux grands autels.

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Des temples impressionnants

La Grande Cour, au-delà de laquelle les fidèles ne pouvaient aller, précédait le temple de Jupiter. Ce sanctuaire, aux dimensions titanesques de 89 mètres de long et 50 mètres de large, régnait en maître sur un podium s’élevant à 13 mètres du sol. Le tout entouré de 54 colonnes corinthiennes. Aujourd’hui, ces dernières se retrouvent majoritairement fragmentées au sol. Néanmoins, six d’entre elles sont encore présentes. Leur frise décorative ornée de têtes de lion et de taureaux est d’ailleurs toujours visible.

Non loin de là, le temple de Bacchus, plus petit, est lui beaucoup mieux conservé. Construit pendant la première moitié du IIème siècle après J.C., le sanctuaire dévoile à l’entrée des sculptures de raisins et de coquelicots, ainsi que des scènes bachiques sculptées sur la porte principale. Des éléments qui ont permis d’associer à ce temple le culte de Bacchus.

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Le temple de Vénus, l’autre merveille de Baalbek

Autre sanctuaire à admirer, le temple de Vénus. Il se distingue des autres par sa forme similaire à un fer de cheval et une cella ornée de sculptures représentant des coquillages et des colombes en hommage à la fameuse déesse.  

En vous promenant entre les temples, vous remarquerez les fortifications arabes et certains piliers témoignant de l’emplacement d’une ancienne mosquée. Le site dispose aussi d’un musée retraçant toute l’histoire du site de Baalbek et des différentes fouilles archéologiques menées.

Publié le 12 October 2018

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