This website requires JavaScript.

Partager

Société

21.08.2018

Ce qu’il faut savoir de l’Aïd al-Adha, la principale fête musulmane

Ce mardi a lieu la plus grande fête du calendrier musulman : l’Aïd al-Adha, autrement appelée Aïd El Kebir. Voici quelques éléments à savoir pour mieux comprendre cette fête…

L’Aïd al-Adha ou l’Aïd el-Kébir, une seule et même fête

Cette célébration musulmane de trois jours, qui a lieu le dixième jour du dernier mois du calendrier hégirien porte plusieurs noms. Si elle est plutôt appelée l’Aïd el-Kébir, ou “Grande fête” au Maghreb, de nombreux pays, notamment du Moyen-Orient, lui prêtent plutôt le nom d’Aïd al-Adha ou “Fête du Sacrifice”, tandis que l’on parle plutôt de Tabaski en Afrique de l’Ouest et centrale. Ces diverses dénominations évoquent toutes la même fête religieuse qu’il ne faut pas confondre avec l’Aïd El Fitr marquant la rupture du jeûne du ramadan.

À lire aussi

1439 de l’Hégire, le nouvel an musulman

Une commémoration de la soumission d’Abraham

Cette fête commémore la soumission d’Abraham, Ibrahim chez les musulmans, à Allah. Celui-ci est considéré comme le modèle que tout croyant doit suivre. En effet, c’est envers et contre tout qu’il allait réaliser l’ordre divin et sacrifier son fils Ismaël, avant que son geste ne soit interrompu au tout dernier moment par l’ange Gabriel, ou Djibril selon la tradition coranique, qui substitue l’enfant par un bélier. C’est en souvenir de cette épisode que les musulmans sacrifient un mouton, une chèvre ou un bovin lors de l’Aïd.  

Un fête que l’on célèbre en même temps que le Hajj

Chaque année, l’Aïd al-Adha est célébrée en même temps que le pèlerinage à la Mecque. Plus précisément, cette fête a lieu le lendemain du grand rassemblement des pèlerins sur le Mont Arafat où, selon la tradition, le Prophète aurait donné son sermon d’adieu aux musulmans qui l’accompagnaient lors de son pèlerinage.

À lire aussi

Hajj : 5 choses à savoir sur le pèlerinage musulman

Des divergences selon les pays

Comme pour le Ramadan, sa date peut varier d’un pays à l’autre. En théorie, elle est fixée par la Cour Suprême d’Arabie saoudite lorsque le nouveau croissant de Lune est observé. Mais cette décision peut ne pas être suivie par les autres pays musulmans pour des raisons géographiques ou politiques. Ainsi cette année, le Maroc, le Pakistan et l’Indonésie ont choisi la date du 22 août pour fêter l’Aïd El Kébir, tandis que, une fois n’est pas coutume, la Turquie s’est alignée sur le royaume saoudien.

D’autres différences apparaissent dans les manières mêmes de célébrer. Ainsi, la Jordanie marque cette date par la préparation de pâtisserie spéciales, tandis qu’au Koweït, où la fête dure une semaine, les sucreries sont proprement interdites. Par ailleurs, au Pakistan les célébrations s’étalent sur près d’un mois et les croyants jeûnent les dix premiers jours.

Des rites universels

Durant cette fête placée sous le signe de la foi et de la miséricorde, il est d’usage de se rendre à la mosquée le matin du premier jour, où une prière solennelle est organisée pour l’occasion. Les fidèles se rendent ensuite dans les abattoirs pour procéder au sacrifice, pour ceux qui en ont les moyens. Il est, également, d’usage de partager la viande en trois parties : la première revenant à la famille, la deuxième aux amis, connaissances ou voisins et la dernière doit être donnée aux pauvres en guise d’aumône.

À lire aussi

Fête nationale : pourquoi le 23 septembre ?

Publié le 21 August 2018

#Jordanie

#Koweït