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Lifestyle

02.03.2018

Cinéma : top 5 des films arabes nommés aux Oscars

Sorti le 31 janvier au cinéma, L’Insulte, du réalisateur franco-libanais Ziad Doueiri, est le onzième long métrage arabe nommé à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. L’occasion de revenir sur cinq œuvres arabes majeures, qui se sont illustrées au cœur de cette prestigieuse catégorie.

1. L’Insulte de Ziad Doueiri, 2017 – Liban

Un simple conflit entre deux hommes, l’un chrétien libanais, l’autre réfugié palestinien, menaçant de déclencher une guerre. Voici le synopsis de L’Insulte, qui représentera le Liban à la 90e cérémonie des Oscars. Pour son quatrième long métrage, Ziad Doueiri, réalisateur de la série Baron noir et ancien assistant caméra de Quentin Tarantino, s’est inspiré d’une anecdote personnelle, lorsque l’homme, issu d’une famille sunnite, avait prononcé des mots malheureux à l’encontre de son plombier.

2. Z de Costa-Gavras, 1969 – Algérie

À ce jour, et en attendant le verdict de la prochaine cérémonie des Oscars, Z est le seul film représentant un pays arabe – ici l’Algérie – à avoir obtenu la prestigieuse récompense. Le long-métrage met en scène Jean-Louis Trintignant et Yves Montand au cœur d’un pays méditerranéen, théâtre d’un assassinat mêlant les hautes sphères de l’État. Premier grand succès du réalisateur français engagé Costa-Gavras, Z a été tourné en Algérie, où était basée la société de production du film.

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3. Paradise Now de Hany Abu-Assad, 2005 – Palestine

Lauréat de nombreux prix internationaux, dont le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, Paradise Now choisit d’étudier un point de vue inédit au cinéma : celui des kamikazes. Le film se glisse dans le quotidien de Khaled et Saïd, deux amis palestiniens, choisis pour effectuer des attentats suicides à Tel Aviv. L’œuvre, poignante, évoque “l’histoire de gens dont on ne parle pratiquement jamais”, selon son réalisateur Hany Abu-Assad, qui a cherché à explorer le “processus qui conduit ces hommes à commettre de tels actes.”

4. Indigènes de Rachid Bouchareb, 2006 – Algérie

Dans Indigènes, Rachid Bouchareb pointe sa caméra sur le destin de trois tirailleurs algériens et d’un goumier marocain, interprétés par Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Sami Bouajila. En pleine Seconde Guerre mondiale, ces “Indigènes”, animés par leur amour pour la France, sont recrutés au cœur des colonies françaises afin de libérer le pays du joug des Allemands. Grand succès populaire à sa sortie, le long-métrage contribua grandement à la reconnaissance par la France de ces soldats oubliés.

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5. Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, 2014 – Mauritanie

Timbuktu est une plongée au cœur d’un Mali en proie à la charia et à l’extrémisme religieux. Le quotidien du Touareg Kidane, qui assiste aux bannissement soudain de cigarettes, musique et football, s’en voit alors à jamais bouleversé. Récompensé de sept César en 2015, dont ceux de Meilleur film, Meilleur réalisateur ainsi que Meilleur scénario original, le long métrage a concouru dans la sélection officielle du Festival de Cannes l’année précédente.

Publié le 2 March 2018

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