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Tech & Business

18.01.2022

D’après le FMI, la Tunisie dispose de « nombreux atouts économiques »

Un besoin de réformes  Sans surprise, le FMI propose des réformes pour que la Tunisie parvienne à sortir de la crise économique qu’elle subit depuis le printemps arabe, accentuée par celle du Covid-19. Des réformes qui doivent toucher la fonction publique en premier lieu, dont les quelque 650 000 employés représentent la moitié du budget […]

Un besoin de réformes 

Sans surprise, le FMI propose des réformes pour que la Tunisie parvienne à sortir de la crise économique qu’elle subit depuis le printemps arabe, accentuée par celle du Covid-19. Des réformes qui doivent toucher la fonction publique en premier lieu, dont les quelque 650 000 employés représentent la moitié du budget annuel de l’Etat. Mais pour ce faire, pas question pour M. Vacher de passer par un plan d’austérité traditionnellement utilisé par les Etats en crise « Un programme d’austérité en Tunisie, juste après le Covid, serait catastrophique. Il faut penser à des étapes, avant d’arriver graduellement à réduire la fonction publique », a-t-il affirmé.

Pour l’économiste, c’est au contraire un plan de relance adapté aux difficultés économiques du pays qui doit être mis en place par le gouvernement tunisien, avec le soutien du FMI. Et pour cause, d’après Jérôme Vacher, la Tunisie possède plusieurs atouts qui doivent être reconnus : sa croissance économique d’une part, à hauteur de 3% en 2021, également attendue en 2022. De plus, le pays dispose d’une main-d’œuvre “très qualifiée et de très bonne qualité” selon M. Vacher, mais aussi d’une position géographique avantageuse : porte d’entrée vers l’Afrique depuis la Méditerranée et ses routes commerciales.

Aucune faillite envisageable pour le FMI 

Bien que le pays soit face à certains bouleversements politiques et économiques, le FMI n’y voit pour l’instant aucun signe de faillite économique : « Il y a une gestion budgétaire qui se fait et s’adapte à la situation, pas forcément optimale mais gérable », d’après Jérôme Vacher, qui souligne également la prévoyance du gouvernement de la Première ministre Najla Bouden, qui a demandé l’élaboration d’un nouveau programme d’aide au FMI. 

Des difficultés qui ne semblent pas insurmontables pour le Fonds Monétaire International, qui est prêt à soutenir le pays si le gouvernement s’engage sur des réformes structurelles. 

 

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Publié le 18 January 2022

#Egypte