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Tech & Business

10.09.2020

L’Arabie saoudite, le bon élève du numérique

Un nouveau rapport du World Economic Forum analyse la façon dont les pays ont développé la compétitivité de leur écosystème digital sur les trois dernières années, en se basant sur les investissements et les stratégies adoptées. Le royaume d’Arabie saoudite frappe par ses progrès fulgurants. La France n’est pas en reste.

En pleine révolution technologique avec l’essor de l’intelligence artificielle, de l’impression 3D, de la réalité virtuelle et consoeurs, la capacité des Etats à apporter un soutien et une vision stratégique au secteur de la tech s’avère plus déterminante que jamais. Il en va de son avenir économique mais également potentiellement de son avenir géopolitique.

C’est dans ce contexte que le World Economic Forum, souvent appelé forum de Davos, qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre les problèmes les plus urgents de la planète, a publié un rapport intitulé “Digital Riser”, qui liste les pays ayant réalisé les plus gros progrès (ou les plus grosses chutes) sur la question du numérique.

 

Le World Economic Forum réunit les décideurs d’aujourd’hui pour façonner le monde de demain.

La France et l’Arabie saoudite en tête de file

Au sein du G7, c’est la France qui a su tirer son épingle du lot, contrairement à l’Italie et l’Allemagne qui ont suivi le chemin inverse, avec les plus grosses chutes de ce cluster.

A l’échelle du G20, toutefois, c’est indéniablement l’Arabie saoudite qui a réalisé les progrès les plus fulgurants, suivie par la France et l’Indonésie.

Le rapport se base sur deux éléments bien distincts de la “compétitivité digitale” qui sont l’écosystème et le “mindset” (l’état d’esprit) des pays, sur les trois dernières années. État d’esprit qui se traduit par des stratégies favorables ou non au développement du secteur du numérique. En ressortent quelques tendances, qui sont détaillées pour les trois premiers du classement.

 

Les pays en tête misent gros sur l’éducation. Ici, l’université KAUST d’Arabie saoudite.

L’éducation, un secteur clé

Par exemple, il apparaît que les premiers du classement ont investi de manière plus conséquente sur le numérique dans le secteur de l’éducation. Typiquement, l’Indonésie a lancé un programme de bourse pour les talents du numérique qui a déjà été attribué à quelque 20000 étudiants.

Une vision à long terme

Ensuite, on distingue chez les meilleurs élèves une propension à définir des stratégies au long cours, et à s’y tenir sur la distance. On peut citer pour la France le programme La French Tech, label qui a su s’imposer comme une référence dans l’écosystème des startups, et pour l’Arabie saoudite les plans ICT Strategy 2023, qui vise à développer le secteur du numérique dans le royaume en aiguisant les compétences, en attirant des acteurs internationaux de premier plan, et, d’une manière générale, à stimuler l’innovation. On peut, bien sûr, également citer le plan Vision 2030, qui suit scrupuleusement le prince héritier Mohammed Ben Salmane, depuis qu’il est au commande du pays.

 

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Publié le 10 September 2020