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Lifestyle

19.01.2018

Open d’Australie : top 5 des tennismen arabes à Melbourne

L’Open d’Australie 2018 a repris ses droits le 15 janvier dernier. Depuis quelques années, les espoirs du monde arabe sont portés par le Tunisien Malek Jaziri. L’occasion pour KAWA de revenir sur les meilleures performances arabes en simple messieurs au premier tournoi de Grand Chelem de l’année.

5 – Malek Jaziri (Tunisie) – 2015, 3e tour

Il est le dernier porte-étendard du tennis arabe au haut niveau mondial, malgrés ses 33 printemps. Oui, Malek Jaziri fait partie des tennismen que l’on apprécie sur le tard. Auréolé, en 2017, d’une 47e place mondiale – son meilleur classement sur le circuit ATP (Association des joueurs de tennis professionnels) -, le Tunisien résiste encore et toujours aux plus grands noms du circuit. En 2015, c’est avec les honneurs qu’il quitte Melbourne au 3e tour après 3 sets laissés au localier Nick Kyrgios, 13e mondial. Pas mieux en 2017 même s’il aura fait trembler l’Allemand Mishka Zverev, 25e mondial, au même tour.

4 – Karim Alami (Maroc) – 2000, 3e tour

Karim Alami © TFJ

Karim Alami © TFJ

A l’aube du 21e siècle, le Maroc est sans doute la pépinière arabe la plus prolifique sur le circuit ATP. Parmi ses enfants prodiges, on compte notamment Karim Alami, 25e joueur mondial lors de l’édition 2000, et tombeur, au 2e tour du Français Michaël Llodra. Le Marocain ne dépassera pas non plus le 3e tour, effacé en 3 sets par le 4e mondial, l’Allemand Nicolas Kiefer.

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3 – Ismaïl El Shafei (Egypte) – 1971, 3e tour

Ismail El Shafei © Pasarell

Ismail El Shafei © Pasarell

Habitué des joutes du Grand Chelem dans les années 70, Ismaïl El Shafei secoue le monde de la raquette en 1971 en éliminant au second tour de l’Open d’Australie, Dick Crealy, 21e mondial et finaliste malheureux de l’édition précédente. Au tour suivant, il croise la route d’un autre Australien, Ken Rosewall, qui lavera l’affront national en 3 sets. Rosewall finira même par remporter l’épreuve quelques jours plus tard contre l’Américain Arthur Ashe.

2 – Hicham Arazi (Maroc) – 2000, 1/4 de finale

Hicham Arazi © Yanass

Hicham Arazi © Yanass

En 2000, le Maroc est bien représenté à l’Open d’Australie avec pas moins de trois joueurs, Alami, El Aynaoui et Arazi, en phase finale. Les deux derniers nommés hisseront même le pays aux 1/4 de finale, Hicham Arazi se payant au passage le scalp du Français Nicolas Escudé, 17e mondial, au 3e tour en 3 sets. Les quarts seront en revanche nettement moins aisés pour le Marocain, balayé (6-4, 6-4, 6-2) par l’ancien numéro 1 du circuit, André Agassi.

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1 – Younès El Aynaoui (Maroc) – 2003, 1/4 de finale

Younès El Aynaoui © Moroccan Sky

Younès El Aynaoui © Moroccan Sky

Il est sans doute le meilleur tennisman arabe de tous les temps, et sa performance à l’édition 2003 de l’Open d’Australie n’y est pas étrangère. 2 ans après son quart de finale perdu contre le Russe Yevgeny Kafelnikov à Melbourne, El Aynaoui se hisse à nouveau au 4e tour de l’épreuve après avoir cloué l’Espagnol Feliciano Lopez et l’Australien Lleyton Hewitt. En quarts, le Marocain passera même tout près d’un exploit historique en s’inclinant en 5 sets contre l’Américain Andy Roddick, poussant même ce dernier au tie-break (21-19) lors du dernier set. Une performance qui le hissera au 14e rang mondial la même année, devenant le tennisman arabe le mieux classé de l’histoire.

Publié le 19 January 2018

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