Ramadan : qui peut ne pas jeûner et pourquoi ? Les 6 exemptions expliquées

mangeur ramadan

Le Ramadan est une période de jeûne sacré pour les musulmans, mais certaines personnes sont exemptées de cette obligation. Découvrez qui peut manger durant le Ramadan et pourquoi.

1. La personne malade

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Lorsqu’une personne est malade, il lui est interdit de mettre sa santé en danger. Le Coran autorise donc les malades à ne pas jeûner. Toutefois, ils devront rattraper ces jours manqués lorsque leur état de santé le permettra.

2. La femme enceinte ou allaitante

Une femme enceinte ou qui allaite peut être dispensée du jeûne si elle craint pour sa santé ou celle de son enfant. En compensation, elle peut soit rattraper les jours manqués plus tard, soit verser une compensation (fidya) selon les avis religieux.

3. La femme ayant ses menstruations

Durant la période des menstruations, la femme est dispensée de jeûne. Elle devra cependant rattraper les jours manqués après la fin du Ramadan.

4. Le voyageur

Une personne en voyage peut être exemptée du jeûne, même si le voyage n’est pas particulièrement difficile. Cette règle s’applique à toute personne parcourant une distance suffisante pour être considérée comme voyageur selon les critères islamiques. Le jeûne devra être rattrapé ultérieurement.

5. Les personnes âgées

Les personnes âgées, dont la santé ne permet pas de supporter le jeûne, sont exemptées. En contrepartie, elles doivent verser une compensation (fidya) sous forme de nourriture offerte aux nécessiteux.

6. Les personnes atteintes d’une maladie chronique

Les individus souffrant d’une maladie chronique qui les empêche de jeûner durablement sont dispensés. Comme pour les personnes âgées, ils doivent compenser leur incapacité en nourrissant des personnes dans le besoin.

Conclusion

Le jeûne du Ramadan est une obligation importante en islam, mais la religion prévoit des exemptions pour ceux qui ne sont pas en mesure de jeûner sans mettre leur santé ou leur bien-être en danger. Ces règles montrent la bienveillance et la flexibilité de l’islam face aux réalités de la vie.

Karim Al-Mansour