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Tech & Business

09.03.2022

Arabie saoudite : Les îles Farasan intègrent le Programme sur l’homme et la biosphère de l’Unesco

Les îles Farasan, archipel corallien de la mer Rouge situé au large de la côte Ouest de l’Arabie saoudite, vient d’intégrer le réseau mondial des réserves de biosphère de l’Unesco. Une promesse encourageante pour la préservation de cette mine d’or de biodiversité à la fois terrestre et marine, en pleine période de développement de l’activité touristique dans la région.

Dans le cadre de ses efforts de préservation de l’environnement, l’UNESCO a lancé il y a plus de 50 ans le programme de sauvegarde intitulé “L’homme et la biosphère”. Aujourd’hui, ce programme recense pas moins de 727 sites protégés dans 131 pays, dans ce que l’on appelle communément le “réseau mondial des réserves de biosphère de l’Unesco”.

À cette longue liste vient justement de s’ajouter 20 nouveaux territoires répartis sur 21 pays différents, portant la couverture totale à l’équivalent de 5 % de la masse continentale de la Terre.

 

Les îles Farasan, les “Maldives saoudiennes”

Situé à quelque 40 kilomètres au large de la ville de Jizan, dans l’Ouest du pays, ce petit archipel composé de trois îles principales (84 au total) est une véritable fourmilière de vie. Elles abritent des espèces rares et endémiques de flore et de faune qui contribuent à faire de cette réserve la première réserve de biosphère d’Arabie saoudite.

Entre autres, des spécimens de mangrove rouge menacés, une population relique de Dugong classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, et la plus grande population de gazelles Idmi du pays, sont autant d’animaux que l’on peut trouver dans la zone, en compagnie des pélicans, des crabiers et des oiseaux pêcheurs, mais également des dauphins, des baleines, des tortues de mer, et autres raies manta qui composent la faune sous-marine locale.

 

La nature, mais pas que

En outre, la nature n’y est pas le seul élément à préserver puisque la culture régionale s’avère également très riche, avec notamment la présence d’un ancien fort Ottoman érigé en 1832, qui trône encore dans la région. Les communautés locales utilisent également des formes traditionnelles d’agriculture de subsistance à petite échelle, et pratiquent la pêche avec des méthodes ancestrales. Tout un éventail de savoir-faire qui a traversé les époques et qu’il convient de préserver pour promouvoir au mieux la culture de ces populations.

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Publié le 9 March 2022