Arrivée de Binance au Bahreïn, le Moyen-Orient s’ouvre aux crypto-monnaies

Pour ceux qui n’en ont encore jamais entendu parler, Binance est une plateforme en ligne qui permet de détenir, de vendre ou d’échanger des crypto-monnaies. Ainsi, n’importe qui armé d’un smartphone ou d’un ordinateur, peut se transformer en un magnat de la finance en ligne, à condition d’avoir du flair.

Des gouvernements encore sceptiques

Pour autant, il existe encore des administrations qui se montrent frileuses vis-à-vis de ce nouveau marché, de ces nouvelles devises. À juste titre ? Difficile à dire avec certitude. Toujours est-il que Binance, la plateforme la plus grosse et la plus connue (il en existe d’autres) ne se voit pas nécessairement dérouler le tapis rouge partout.

À titre d’exemple, la plateforme, fondée en Chine en 2017, cherche actuellement à accroître sa surface d’action sur le Moyen-Orient. Signe encourageant que ce développement est en bonne voie : Binance vient d’obtenir une autorisation de la part de la banque centrale du Bahreïn, qui régularise ses activités de négociation de crypto-actifs et de gestion de portefeuille. Une première dans le Golfe.

Cette décision intervient moins d’un mois après que Dubaï a adopté la première loi de l’émirat qui réglemente les actifs virtuels.

 

Une région clé

Pour rappel, le Moyen-Orient a reçu 271,7 milliards de dollars de crypto-monnaies entre juillet 2020 et juin 2021, ce qui représente 6,6 % de l’activité mondiale, selon les données de Chainalysis. Un marché non négligeable dans une région à la population jeune, avec une des croissances les plus rapides au monde. Sur la période juillet 2020-juin 2021, les Émirats arabes unis occupent la troisième place au classement des pays ayant le volume de transactions le plus élevé, avec un volume de transactions de 25,5 milliards de dollars, derrière la Turquie (132,4 milliards) et le Liban.