“Bring Back Beirut”, le projet d’une DJ palestinienne pour aider le Liban

Depuis deux ans, de nombreuses initiatives artistiques et engagées sont initiées par des Libanais, au Liban et à l’étranger, pour aider le pays du Cèdre, meurtri par la tragique explosion du 4 août 2020.

Cette fois-ci, la célèbre DJ originaire de Beyrouth Sama Abdulhadi a décidé d’organiser une soirée en plein cœur de Paris, afin de sensibiliser la diaspora libanaise et les autres au destin tragique de leur pays d’origine.

 

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Le 10 mars dernier déjà, l’artiste avait reversé l’intégralité des gains générés par sa soirée dans la boîte de nuit le Sacré à l’organisation humanitaire Nusaned, au Liban. 

Elle se produit ensuite à Londres, à Berlin, et dans d’autres capitales européennes, avec toujours le même objectif : attirer le plus de monde, pour sensibiliser au destin des Libanais, mais surtout pour reverser les gains des tickets d’entrée à Nusaned.

Les NFTs, solution contre la crise au Liban ? 

Sama Abdulhadi ne s’arrête pas là. L’artiste palestinienne a associé son projet “Bring Back Beirut” à la plateforme de NFT musicaux Bolero, qui permet de lever des fonds de manière sécurisée, en contournant le système bancaire libanais au bord du gouffre, tout en laissant aux artistes le droit de propriété intellectuelle sur leur musique. 

Pour Alain Zovighian, Head of Music chez Bolero, le recours aux NFT est l’unique solution pour aider les Libanais face à la crise qu’ils subissent.

 “Aujourd’hui les citoyens libanais ne peuvent ni accéder à leurs épargnes, ni dépenser librement l’argent qu’ils gagnent. En plus de cela, la population doit faire face à une inflation exorbitante, puisque les prix des produits alimentaires ont été multipliés par 5 en l’espace de 2 ans.”

 

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Et pour ce faire, Sama Abdulhadi compte faire un remix de ces soirées “Bring Back Beirut” disponible d’ici quelques semaines sous forme de NFT, afin de continuer à lever des fonds pour les associations caritatives du pays du Cèdre, mais aussi pour pousser les autres artistes libanais à passer par ce système de financement, afin de s’émanciper des nombreuses restrictions qui touchent le milieu de l’art et de la musique au Liban, à commencer par les nombreuses coupures d’électricité, qui rendent la tenue de concerts quasi impossible.

Un projet innovant, artiste et caritatif, qui illustre l’intérêt des NFTs pour des causes humanitaires.