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Tech & Business

22.09.2022

La hyène rayée : portrait d’un animal typique du Moyen-orient

La différence entre “hyènes tachetées” & “hyènes rayées” Les hyènes “tachetées” ont tendance à attirer tous les projecteurs, mais il existe trois autres membres de la famille des hyènes, dont la hyène rayée, la plus petite et la moins étudiée. La hyène rayée a une apparence de chien, avec un long museau noir et de […]

La différence entre “hyènes tachetées” & “hyènes rayées”

Les hyènes “tachetées” ont tendance à attirer tous les projecteurs, mais il existe trois autres membres de la famille des hyènes, dont la hyène rayée, la plus petite et la moins étudiée.

La hyène rayée a une apparence de chien, avec un long museau noir et de grandes oreilles pointues qui lui confèrent une excellente audition. Sa fourrure dorée ou gris brunâtre est bordée de rayures noires qui la camoufle dans les hautes herbes, et une crinière touffue qui s’étend du cou à la queue – comme un mohawk sur tout le corps – ce qui la rend plus intimidante.

Alors que la hyène tachetée est l’un des principaux prédateurs d’Afrique, la hyène rayée est surtout un charognard qui se nourrit des carcasses de gros animaux. Elle possède des mâchoires exceptionnellement puissantes pour ronger les os, les cornes et les sabots, ainsi qu’un système digestif capable de tuer les bactéries présentes dans les charognes. En se nourrissant des morts, les hyènes rayées rendent un service important en nettoyant le paysage.

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Les hyènes rayées sont présentes dans tout le Moyen-Orient mais menacées d’extinction

Bien que l’espèce des hyènes en général possède une vaste aire de répartition, comprenant l’Afrique subsaharienne, l’Inde et la Turquie, il est aussi possible d’en croiser au sein de la péninsule arabique, notamment dans les zones rocailleuses et les forêts de la péninsule.

Toutefois, il est très peu probable que vous en croisiez en vous baladant dans la péninsule étant donné que leur nombre total est estimé à une population de 10 000 individus à l’état sauvage sur l’ensemble du globe. Victimes du braconnage pour leur fourrure, elles ont été placées en tant qu’espèce “quasi-menacée” sur la liste de l’UICN. En effet, avec la diminution de ses proies, on estime que l’espèce est sur le point de connaître un déclin continu de 10 % au cours des trois prochaines générations.

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Publié le 22 September 2022

#Moyen-Orient