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Lifestyle

18.11.2019

3 films arabes en lice au festival international du film de Marrakech

Le cinéma du monde arabe aura la part belle au festival international du film de Marrakech, qui se tiendra du 29 novembre au 7 décembre prochain. 4 films arabes, dont 1 marocain, sont en lice dans la compétition officielle du festival.

Le festival du film de la ville ocre poursuit sa route dans la direction qu’il s’est fixée : mettre en avant des premiers ou seconds longs métrages afin de révéler et de promouvoir les nouveaux taleurs du cinéma.

“Un sens étonnant du style”

Ils sont 14 films à avoir été selectionnés, tous “témoignent d’un sens étonnant du style de la profondeur de la pensée”, selon les organisateurs du festival.

Last visit

Parmi les 14 oeuvres en lice, on retrouve notamment Last Visit (Dernière Visite), du saoudien Abdulmohsen Aldhabaan. C’est l’histoire du voyage d’un père et son fils, qui se rendent dans le village familial pour rendre une dernière visite à (respectivement) leur père et grand-père, mourant. L’histoire met en lumière des sujets comme le rapport entre la tradition et la modernité, la place de la famille dans la société, etc. Des sujets qui sont particulièrement actuels dans les pays du Golfe…

 

Tlamess

Egalement en compétition, Tlamess (Sortilège), d’Ala Eddine Slim, est un drame tunisien qui raconte l’histoire d’un jeune soldat qui rentre chez lui suite au décès de sa mère. Blessé suite à des altercations avec les forces de l’ordre, il se réfugie dans une forêt proche, où il rencontre une jeune femme. A la suite de cela, des événements étranges commencent à survenir…

 

Le miracle du Saint Inconnu

Autre représentant du monde arabe en course pour une récompense, Le miracle du Saint Inconnu, d’Alaa Eddine Aljem. Sélectionné à la semaine de la critique lors du festival de Cannes, ce film marocain, presque cartoonesque, raconte l’histoire extravagante d’un jeune voleur qui, à l’issue de ses 10 ans de prison, cherche à récupérer la somme d’argent qu’il a enterrée. Malheureusement, il s’aperçoit que l’endroit… a été transformé en un lieu de recueillement et de pèlerinage. Un “film sérieux qui ne se prend pas au sérieux” selon les mots de son auteur.

 

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Publié le 18 November 2019