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Lifestyle

20.03.2020

Coronavirus : 5 films à découvrir pendant le confinement

C’était presque fun au début, de rester à buller dans son canapé un lundi matin, ou de travailler en peignoir, mais après 3 jours de confinement, vous commencez tous (et nous aussi) à vous demander comment vous allez survivre au week-end qui arrive à grand pas. Pas d’inquiétude, KAWA vous propose 5 films à découvrir ou redécouvrir, pour élargir votre culture sans bouger de chez vous.

Papicha, de Mounia Meddour (2019) 

A Alger, dans les années 90, Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de la Cité avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux “papichas “, un terme qui désigne les jolies jeunes filles algéroises. Sur fond de dégradation politique et sociale du pays, le film dresse une fresque sociétale haute en couleur et en émotion sur la position de la femme dans la société algérienne, notamment dans les milieux défavorisés. 

 

 

Born a king, d’Agustí Villaronga (2019)

En 1919, suite à l’effondrement de l’Empire ottoman, le jeune (futur roi d’Arabie saoudite) Faisal, est envoyé par son père, l’émir Abdulaziz, en mission diplomatique à Londres pour assurer la formation de ce qui va devenir le royaume d’Arabie saoudite. A seulement 14 ans, il aura la lourde charge de négocier l’avenir de son pays et de sa famille avec des politiciens chevronnés comme Winston Churchill et Lord Curzon. 

 

 

Des moutons et des hommes, de Karim Sayad (2017)

Dans un coin populaire d’Alger, Habib, 16 ans, rêve de devenir vétérinaire alors qu’il prépare son nouveau bélier en vue des prestigieux combats de moutons du quartier. Samir, plus âgé et plus sage, se contente de faire le commerce des animaux de combat pour gagner de l’argent dans la capitale. Entre espoir et fatalité, le réalisateur algérien Karim Sayad traite du passage à l’âge adulte et de la masculinité complexe dans son pays.

 

 

Caramel, de Nadine Labaki (2007) 

A Beyrouth, cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient. Au delà des histoires personnelles des unes et des autres, c’est surtout une ode à la solidarité féminine, réalisée avec brio par Nadine Labaki pour son premier film. 

 

 

Bilal, la naissance d’une légende, d’Ayman Jamal et Khurram Alavi (2015)

Pour compléter cette liste, un long-métrage d’animation du réalisateur norvégien Mats Goroud, à découvrir en famille. L’histoire se passe il y a 1000 ans. Un enfant qui rêve de devenir un grand guerrier est envoyé loin de chez lui avec sa soeur. Confronté à la dureté et la corruption du monde, il doit faire preuve de courage et de détermination pour terrasser son destin. 

 

 

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Publié le 20 March 2020

#Algérie