IA : l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis misent sur Nvidia

Afin de propulser leurs industries de l’IA sur le devant de la scène mondiale, les deux monarchies se sont lancées dans une acquisition importante d’unités de traitement graphique (GPU) de Nvidia.

La technologie et l’avenir de l’après-pétrole

Les deux pays du Golfe misent sur la technologie dans le cadre de leurs stratégies visant à transformer leurs économies et à les diversifier pour réduire leur dépendance à l’égard du pétrole, un élément essentiel de leurs feuilles de route visionnaires respectives, à savoir Vision 2030 pour l’Arabie saoudite et Vision 2031 pour les Émirats arabes unis.

L’Arabie saoudite a fait l’acquisition d’une cache substantielle de 3 000 GPU H100 de Nvidia, à la pointe de cette technologie, pour une valeur combinée de 120 millions de dollars. Ainsi, chaque GPU individuel coûte 40 000 dollars. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, présente ces unités comme “la première puce informatique au monde conçue pour l’IA générative”.

 

 

 

 

 

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Des premières avancées remarquables

À la tête des ambitions saoudiennes en matière d’IA se trouve le projet Shaheen III, un projet de superordinateur susceptible de remodeler les horizons de l’informatique, qui devrait être alimenté par 700 super puces Grace Hopper de Nvidia.

À l’instar de leur voisin, les Émirats arabes unis orchestrent une profonde révolution nationale en matière d’IA par le biais de développements stratégiques. Dans ce contexte, l’Institut d’innovation technologique des Émirats arabes unis à la capitale émirienne a récemment annoncé la création de Falcon, un modèle de langage de grande taille à code source ouvert.