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Lifestyle

18.03.2022

L’exposition “Algérie mon amour” à découvrir à Paris

L’Institut du monde arabe de Paris met en lumière sa nouvelle collection d’art moderne et contemporain d’Algérie et des diasporas : « Algérie mon amour ». L’exposition se veut le témoin de la fraternité et de la solidarité qui ont lié les artistes et les intellectuels algériens et français durant les années les plus difficiles de leur histoire commune jusqu’à nos jours.

Du 18 mars au 31 juillet 2022, trente-six œuvres de dix-huit artistes dont les âges se répartissent sur trois générations pourront être contemplées à l’IMA. Par ailleurs, l’Institut du monde arabe conserve pour le seul corpus algérien la plus grande collection du monde occidental avec plus de six-cent œuvres. L’exposition recouvre une large période, réunissant des artistes dont le plus ancien, le peintre non figuratif Louis Nallard, est né en 1918, et la benjamine, El Meya, artiste-peintre elle aussi, n’a pas trente-cinq ans.

 

Souhila BELBAHAR, Les Femmes d’Alger d’après Delacroix, 1962. Technique mixte sur papier.

Fraternité algérienne

La France et l’Algérie partagent de toute évidence un bout d’histoire commune. Claude Lemand, collectionneur, mécène et galeriste a tenu à ajouter la mention Artistes de la fraternité algérienne sous le titre de l’exposition, soulignant le combat partagé des citoyens français et algériens en faveur de l’indépendance algérienne.

”Loin de nier combien l’Algérie a été martyrisée durant la guerre de conquête, le plus important pour moi à travers cette exposition est de rappeler combien cette fraternité est fructueuse et combien la culture peut y contribuer.”

Claude Lemand.

L’exposition délivre un message de fierté et d’appréciation de l’histoire algérienne, constitué à la fois d’une partie des arts et cultures de la France et de l’Algérie. En dépit des tragédies de l’histoire, “Algérie mon amour” révèle toute la richesse de la production algérienne moderne et contemporaine tant dans les arts classiques que fantaisistes.

 

Denis MARTINEZ, Anzar (le prince berbère de la pluie), 2001. Acrylique sur toile.

“Ce n’est que le début de l’aventure”

Au travers cette exposition, Claude Lemand s’enthousiasme devant une scène artistique algérienne qu’il compte parmi les plus riches du monde arabe et déplore sa méconnaissance du grand public. Le mécène encourage les algériens à développer leur art et promet que “Algérie mon amour” n’est que la première collection d’une longue série : le début de l’aventure.

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Publié le 18 March 2022

#Algérie