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Tech & Business

12.11.2019

MGF 2019 : Comment le secteur de l’énergie s’adresse à la jeunesse ?

La 4ème édition du MiSk Global Forum s’est ouverte aujourd’hui dans les murs du Four Seasons de Riyad. Le principal enjeu du forum est de préparer la jeunesse pour l’avenir, et quel sujet d’avenir suscite plus d’inquiétudes que l’énergie ?

“Mon conseil est d’embrasser la technologie, plutôt que de chercher à la combattre”. C’est un Khaldoon Al Mubarak – le PDG de mubadala, géant industriel émirati – confiant et optimiste qui s’est adressé à la jeunesse lors de la première table ronde de cette année, intitulée “l’industrie de demain, les jobs de demain”. Entouré de Patrick Pouyanné, PDG de Total, et du Prince Abdulaziz bin Salman Al Saud, ministre saoudien de l’énergie, impliqué dans le secteur depuis pas moins de 37 ans.

“Construire demain ensemble”

Un message optimiste, donc, face à une assemblée qui semblait très concernée par les différentes questions abordées, en particulier sur la thématique de l’écologie. “L’énergie est primordiale à l’échelle de la société. Nous menons une quête quotidienne à la recherche d’une énergie abordable, fiable, et propre. Dans ce cadre, nous avons toujours à coeur d’innover et nous essayons d’embarquer les étudiants dans cette épreuve, afin de construire le système énergétique de demain”. L’avenir se construit avec la jeunesse ou ne se construit pas…

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Un optimisme ambiant

Une volonté intimement partagée par le prince Abdulaziz, qui, dès l’ouverture de la table ronde, a insisté pour que toutes les questions émanent de la salle, et non du modérateur. Cette jeunesse, le prince l’encourage à la plus grande ouverture d’esprit, à la plus grande transversalité possible, rappelant que “l’énergie est un secteur qui implique une multitude de disciplines devant travailler ensemble, chacune apprenant de l’autre”. Ouverture et diversité, des mots d’ordre finalement très actuels dans un pays qui s’ouvre aujourd’hui sur le monde.

Le sentiment général est indéniablement à l’optimisme, les trois hommes insistant sur les importants recrutements en vigueur dans toutes les branches de leurs entreprises. Et Patrick Pouyanné de rappeler que l’évolution des métiers, vers toujours plus d’automatisation, vers le développement de l’intelligence artificielle et de la robotique, ne constituerait pas un frein à l’emploi, simplement une transformation qui promet à l’avenir moins de tâches récurrentes et davantage de tâches à valeur ajoutée. En somme, une véritable humanisation du travail par la technologie. Ne dit-on pas que les opposés s’attirent ?

Publié le 12 November 2019