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Histoire & Patrimoine

09.04.2019

Oman : A la découverte de Mascate, joyau architectural au bord de l’eau

Loin des buildings imposants de Dubaï, la capitale omanaise cultive un sens de l’esthétisme lié aux traditions. Une ville typique, à taille humaine, qui s’étend le long du littoral et réserve mille surprises : des quartiers aux ambiances diverses, un souk ancien, une architecture immaculée et le bleu de la mer en toile de fond. Découvrez les nombreuses facettes de Mascate.

Le blanc comme valeur esthétique

Des bâtiments aux monuments historiques en passant par les maisonnettes, à Mascate tout est blanc ou presque. Une exigence esthétique voulue par la ville, qui se décline parfois dans des nuances sable ou pastel. Pour obtenir cet effet monochrome, les différentes structures sont blanchies à la chaux. Cet aspect unifié magnifie l’architecture de la ville faite entre autres de dômes, d’arches, d’ornementations fantastiques et de murailles. Ici, point de tours vertigineuses, mais un ensemble d’édifices majestueux et raffinés à contempler sans fin.

Le quartier de Muttrah et son souk

Un quartier, une ambiance. C’est la promesse de la capitale omanaise. Votre itinéraire peut commencer par le vieux quartier de Muttrah, posé le long de la corniche entre Al-Mina Street et le parc Al-Riyam. L’idéal est d’y venir tôt le matin, moment où les pêcheurs rentrent au port et retirent les poissons des filets. Le long de la corniche, la balade se poursuit, en direction du souk. Un lieu porté par de sublimes éléments de décorations (plafonds peints, poutres ornées de motifs) et d’où l’on peut admirer le minaret de la Mosquée Bleue qui jouxte l’entrée principale du souk. Sur place, on se laisse enivrer par les effluves entêtants de l’encens, l’odeur ensoleillée des épices et les explosions de couleurs des marchandises.

Le vieux Mascate

À quelques pas du souk, en longeant la mer, on rejoint facilement la partie ancienne de la ville. Celle qui concentre la majorité des monuments historiques, comme les forts Al Jalali et Al Mirani perchés sur d’immenses rochers et surplombant la mer. Mais c’est le palais royal Al-Alam, lieu de réception du Sultan Qabus, qui fait la renommée du vieux Mascate. Reconstruit en 1972, l’édifice affiche une palette féerique faite de nuances bleutées et dorées.

La Grande mosquée du Sultan Qabus

Voir les choses en grand, telle a été la volonté du sultan Qabus. À l’occasion du 30ème anniversaire de son ascension au pouvoir, il offre à la ville un édifice religieux grandiose. Une mosquée pouvant accueillir jusqu’à 20 000 fidèles, inaugurée en 2001 et située dans le quartier d’Al Ghubrah. Côté architecture, le lieu de culte se pare d’une succession d’arcades coiffées de plusieurs dômes, de minarets en écho aux 5 piliers de l’islam, de bassins ponctués de frangipaniers et d’un jardin fleuri. L’intérieur n’est pas en reste, avec une salle de prière principale abritant un tapis persan de 4 263 m² et des murs entièrement revêtus de marbre blanc. Ces derniers sont à eux seuls des œuvres d’art. Ils dévoilent une floraison d’inscriptions calligraphiques et des carreaux habillés de motifs floraux. Magistral.

La Grande mosquée du Sultan Qabus © Patano

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