Ces spécialités appréciées des musulmans pendant l’Aïd El Adha

La star : Le mouton

L’Aïd-el-Kébir est aussi appelée « la fête du mouton » ou la « fête du sacrifice », car elle commémore le sacrifice que Dieu demanda à Abraham pour éprouver sa foi. Selon le ministère de l’Agriculture, l’Aïd-el-Kébir se traduit en France par l’abattage de plus de 100 000 moutons sur 1 à 3 jours. Rôti, en tajine, brochettes ou boulettes, on en cuisine toutes les parties, abats compris ! Le plat le plus répandu à travers le monde arabe est sans aucun doute le méchoui. Mais voici aussi quelques exemples de recettes traditionnelles originales et locales.

Boulfaf (Maroc)

Les boulfaf (ou melfouf), ce sont des brochettes de foie à la crépine de mouton, spécialité marocaine de l’Aïd el-Adha. Les morceaux de viande sont marinés dans un mélange d’épices, telles que le cumin, le paprika, le piment de Cayenne, l’ail et le persil afin d’ajouter saveur et tendreté à la viande. Après leur passage sur le grill, les Boulfaf sont souvent servis avec du pain marocain, des légumes grillés tels que des poivrons et des oignons, ainsi qu’une variété de sauces et de condiments, comme la harissa (une sauce piquante) ou le cumin moulu.

 

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Douara (Algérie)

Un plat de ragoût aux tripes d’agneau en sauce, également Algérien, est très populaire en Algérie pendant la fête de l’Aïd al Adha. On l’appelle aussi bakbouka, notamment dans la région d’Alger. Sa préparation commence par le nettoyage minutieux des tripes d’agneau pour les débarrasser des impuretés. Les tripes sont ensuite coupées en morceaux de taille moyenne et blanchies pour éliminer toute trace d’odeur ou d’amertume. Une fois blanchies, les tripes sont mijotées dans une sauce aromatique comprenant généralement des oignons, de l’ail, des tomates, du persil, du coriandre et un mélange d’épices, telles que le cumin, le paprika, le gingembre et le curcuma. La cuisson lente permet aux saveurs de se mélanger et aux tripes de devenir tendres et savoureuses.

 

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Fatteh (Égypte, Liban, Syrie, Jordanie)

Réalisé à base de pain, de yaourt, de viande, de légumes et de diverses garnitures, le fatteh est particulièrement apprécié pendant les fêtes pour son côté réconfortant. On le prépare en faisant frire ou griller du pain pita jusqu’à ce qu’il devienne croustillant. Le pain est ensuite émietté ou cassé en morceaux et placé au fond d’un plat. On y ajoute une couche de yaourt mélangé à de l’ail et du jus de citron, qui sert de base crémeuse au plat.

 

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Ensuite, on ajoute une couche de viande cuite, généralement assaisonnée avec des épices telles que le cumin, la cannelle et le poivre, et parfois, des pois chiches. Pour terminer, on verse une sauce chaude à base de beurre fondu et de pignons de pin sur le dessus du Fatteh, accompagnée d’herbes fraîches, comme la coriandre ou le persil.

Kabsa (Arabie saoudite)

Ce plat à base de riz épicé et de viande, généralement de poulet, d’agneau ou de poisson, est très apprécié pour son mélange de saveurs épicées et son riz parfumé. En effet, on retrouve dans la préparation une myriade d’épices telles que le cumin, la coriandre, le poivre noir, la cannelle, le clou de girofle et le curcuma. Pour le préparer, on cuit le riz dans un bouillon de viande afin qu’il absorbe les saveurs et devienne parfumé et coloré.

 

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