Le henné, symbole des mariages arabes

Les origines du henné sont difficiles à retracer en raison des importantes migrations humaines entre le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie du Sud. Toutefois, l’on pense qu’il a été utilisé par des civilisations anciennes comme les Babyloniens et les Sumériens pour orner les mariées et les femmes lors d’occasions spéciales. D’autres preuves historiques suggèrent également que le henné était utilisé dans l’Égypte ancienne pour colorer les doigts et les orteils des pharaons avant leur momification, et qu’il était également répandu dans l’empire moghol.

 

 

 

 

 

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Le henné est également important pour les musulmans, le prophète Mohammed l’ayant utilisé, et il est mentionné dans plusieurs enseignements islamiques. Les tatouages permanents étant interdits par la religion musulmane, le henné constitue une alternative autorisée, puisqu’il est temporaire. C’est ce qui a rendu le henné populaire, en particulier lors d’événements festifs tels que les mariages et l’Aïd. Dans de nombreux mariages du monde arabe, une soirée est consacrée au henné.  Au cours de cette cérémonie, les mains de la mariée sont ornées de motifs mehndi complexes.

Des dessins élaborés et complexes

L’art du henné est apprécié pour ses dessins élaborés et complexes, comportant des motifs floraux et des formes géométriques.  La préparation du henné consiste à créer une pâte à partir des feuilles de la plante henné, qui contient la molécule colorante lawsone. Cette pâte est appliquée sur la peau à l’aide de différentes méthodes, telles que les bâtons traditionnels et les outils modernes comme les seringues et les cônes. La teinture du henné passe de l’orange au brun-rouge profond en quelques jours grâce à l’oxydation et est utilisée pour décorer la peau, les cheveux, les ongles et même les tissus.