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Lifestyle

16.08.2021

“21, 39 Jeddah Arts”: Retour sur les œuvres les plus fortes de l’évènement

Organisée par le Saudi Art Council, “21,39 Jeddah Arts” est une initiative à but non lucratif dont l’objectif est de maintenir le phénomène qui, quelques années, permet à la ville de se placer au premier rang de la scène artistique contemporaine d’Arabie saoudite. Entre expositions organisées, ouvertures de galeries, série de conférences et de discussions, Kawa vous dresse un résumé de ses trois œuvres préférées.

Organisé par l’universitaire français Fabien Danesi, et prenant comme thème cette année “Les secrets d’Alidades”, l’événement présente les œuvres de 35 artistes pour célébrer l’univers en emmenant les visiteurs dans un voyage interstellaire. Les œuvres exposées sont donc axées sur le voyage et l’exploration, qu’ils soient physiques ou mentaux

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La première navette spatiale 

S’éloignant de sa calligraphie familière, Nasser Al Salem, originaire de Jeddah, a créé sa première sculpture La première navette spatiale. Son inspiration ? Le design des tentes que les nomades utilisent comme habitat mêlé au design de la capsule Crew Dragon de SpaceX

Cette idée de mobilité crée une liaison entre les bédouins nomades et les astronautes dans leur utilisation de l’espace et leur engagement avec la nature“, explique Al Salem. “À mon sens, cette idée de mobilité crée un lien évident entre les Bédouins nomades et les astronautes dans leur utilisation de l’espace, leur engagement avec la nature et leur déplacement d’un endroit à l’autre

Al Kalima 

On l’aura compris en observant ses œuvres: l’artiste franco-marocaine qui a créé “Al Kalima” est fortement influencé par l’artisanat et la culture traditionnelle

Cette installation, réalisée à partir de vitraux irakiens recyclés, de laiton et de moteurs tournants, se compose de cinq vitraux circulaires couvrant une gamme de vibrance et fait découvrir les couleurs qui s’estompent progressivement de l’un à l’autre. “Il s’agit d’une transformation qui évoque la disparition du verre irakien tandis que ce qui était probablement du verre mauresque le remplaçait, c’est-à-dire avant que le verre industriel ne soit fabriqué en Chine ou en Arabie saoudite”, indique le catalogue de l’exposition. 

Dans le même temps, ce matériau qui se décolore marque également le passage de la complexité au néant. Al-Kalima , qui signifie ” mot ” en arabe, est lié à la parole et à son pouvoir… Les vitraux soulignent le lien entre le langage humain et le cosmos, selon la tradition calligraphique”, poursuit le catalogue. 

Cyprium 2135

Une grande partie du travail d’Alofi est inspirée par les déserts d’Arabie saoudite. Et cette gravure de 10 mètres sur 7 ne fait pas exception.

Il s’agit, selon le catalogue, d’une reproduction d’un pétroglyphe de Jabal Uhain, qui représentent les bras et les mains dessinés sur la montagne Jubbah, dans la région de Ha’il. Ces derniers ‘mustatils’ ou anciennes structures de pierre visibles dans le nord-ouest de l’Arabie, étaient des sites de rituels qui nous sont inconnus aujourd’hui. 

L’artiste a ensuite modifié subtilement ces symboles dans une forme qui rappelle les logos des sponsors de l’exposition et crée ainsi “un pont entre les temps anciens et notre monde contemporain”. L’artiste décrit cette œuvre comme une invitation à rechercher les “étoiles qui existent sur Terre comme dans le ciel.

Et ce n’est pas tout ! N’hésitez pas à découvrir l’ensemble des chefs d’œuvres en direct ou sur leur site!

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Publié le 16 August 2021

#Irak

#Liban