This website requires JavaScript.

Partager

Arts & Culture

09.12.2020

Gala el Hadidi, la star égyptienne de l’opéra

Alors que la pandémie de coronavirus limite ou même exclut toute sortie culturelle, KAWA vous propose de faire la rencontre d’une star égyptienne de la musique classique : Gala el Hadidi. Cette chanteuse d’opéra au profil atypique marque les esprits par son talent, sa grâce, mais aussi par sa nationalité.

Disons le clairement, Gala el Hadidi est peut-être la chanteuse d’opéra la plus talentueuse du monde arabe. Et pour cause, il s’agit plutôt d’une forme d’art appréciée et pratiquée par les occidentaux. Pourtant, cette mezzo-soprano, que l’on surnomme la “Carmen égyptienne”, chante depuis ses plus jeunes années. De fait, ce sont ses parents, tous deux amateurs de musique classique, qui l’ont initiée dès le berceau, à l’écoute des plus grands. Plus tôt que cela même, puisque de son propre aveu, son goût pour la musique classique a commencé dans le ventre de sa mère. Cette dernière avait en effet pour habitude de poser un casque contre son ventre, afin de permettre à l’embryon encore croissant d’être bercé par les sons qui joueront un rôle si important dans son auto-détermination. Depuis, elle a rapidement gravi les échelons, avant d’être sacrée chanteuse mondiale de l’année à Cardiff par la BBC, grâce à son interprétation de “When Will I Love You”, il y a maintenant sept ans.

À lire aussi

Concert : “Glory and tears”, un hommage à la musique et au cinéma arabe

Montée en flèche

Sa carrière a commencé très jeune, au gré de participations dans des opéras scolaires, organisés à l’occasion des fêtes de fin d’année. Plus tard, après une maîtrise en littérature anglaise justement basée sur l’opéra Carmen, une licence de philosophie et un autre master en interprétation de l’opéra de l’université de Yale, elle intègre l’Opéra du Caire et devient la plus jeune soliste de l’histoire de la compagnie. Peu après, elle est choisie par l’opéra de Saxe, l’un des plus grands d’Allemagne, raflant au passage le titre de premier soliste principal égyptien sous contrat avec un opéra européen.

Coup d’arrêt

Si elle se trouve aujourd’hui au chômage technique à cause de la pandémie de coronavirus (comme l’intégralité de la scène culturelle d’Allemagne et d’ailleurs), elle ne désespère pas de pouvoir retrouver ses compatriotes au Caire, à l’occasion de sa représentation annuelle de Noël, pour laquelle les plus optimistes s’évertuent déjà à trouver des billets.

À lire aussi

Coronavirus : le cinéma se mobilise

Publié le 9 December 2020

#Egypte